QUATRIEME ANNEE
Au début de l’année 1966, tout allait bien; je commençais à m’habituer à notre nouvelle maison dans une région rurale du Minnesota. Situé où un ancien glacier s’était arrêté, la partie basse du village est dans une vallée plutôt plate alors que la partie nord est parsemée de collines et de lacs au Nord. Je me sentais vraiment isolé après toute la stimulation de la grande ville. waou!... le calme total. Avec du recul, c’était un bon endroit pour grandir. Que le dernier ait grandi où le dernier glacier s’est terminé n’est qu’un évènement parmi d’autres que plusieurs préféreront croire comme une coïncidence. Un jour, je me suis décidé à marcher autour du village et je compris qu’éventuellement, je partirais. J’avais neuf ans; j’étais l’aîné de ma famille. Maintenant, vous pouvez interpréter ce Quatrain qui mentionne l’année et mon âge à l’avènement de la première leçon, et une partie de ce qui va arriver.
Quatrain 9.66
"Paix, vnion fera & changement, Eftatz, offices bas hault, & hault bien bas, Dreffer voiage le fruict premier torment, Guerre ceffer, ciuil proces debatz." |
" Il y aura paix, unisson et transformation, Domaines et
agences basses se haussent, celles qui sont hautes s’abaissent,
Les préparations pour son voyage tourmentent le premier enfant, Guerre cesse, procès légaux se disputent." |
Quatrain 9.66
" Il y aura paix, unisson et transformation, Domaines et agences basses se haussent, celles qui sont hautes s’abaissent, Les préparations pour son voyage tourmentent le premier enfant, Guerre cesse, procès légaux se disputent."
Et bien, je m’étais assis dans ma classe de quatrième année avec Soeur G., discutant du malheur des assassinats politiques qui faisait l’actualité. Le temps idéale, j’imagine, pour découvrir ma destinée. Alors, elle se mit à dire comment tout allait tellement mieux "à l’époque", quand tout était plus simple. Seulement, sans référence à une époque, son opinion me semblait dépourvue de sens puisque avec ma modeste compréhension historique, j’avais la distincte impression que la majorité des étudiants considèrerait la vie sans les commodités modernes, surtout durant les dernières guerres mondiales, très difficile. Finalement, elle nous à tous demandé, encore sans référence à une époque, "Alors, qui préférerait vivre dans le passé au lieu du présent?" Tout le monde leva la main. "...Et qui aimerait mieux vivre aujourd’hui?" Seul, j’ai levé ma main; ce qui sembla l’ennuyer énormément. "Alors, dis-moi pourquoi la vie moderne te semble si merveilleuse?" OK... et bien, pour commencer, ceci est le temps qui nous a été donné, ai-je pensé. Pourquoi ne pas en profiter? Ensuite, il y a tous ces changements et de plus, le nouveau millénaire. Mais au moment d’ouvrir ma bouche, je répondis, "Les ordinateurs!" Ma réponse la lança dans une tirade durant laquelle je me demandais ce qu’était un "ordinateur" car je n’en avais aucune idée. En plein milieu de son monologue ou elle disait que les ordinateurs ne tiendraient jamais d’importance dans ma vie...cette voix chuchotte, "Tu seras..." j’étais très effrayé! Elle dit ensuite, "Quel âge auras-tu au millénaire?" Pensant qu’elle se référait au moment de ma mort, je lui repondis que j’aurais 44 ans, mon âge après mon anniversaire en l’an 2000. "Non, la voix me répondit, en 1999?" "...43", lui ai-je répliqué. "...Juste avant ton anniversaire.", la voix reprit. Telle s’est terminée ma première leçon orale avec celui qui devint mon professeur/tourmenteur. Cela n’avait pris que quelques secondes pour me dévaster et me donner une peur bleue.
Ainsi, j’ai dû contrôler les dommages causés à mon bien-être et je me suis convaincu que j’avais mal entendu. Peut-être avais-je entendu, "Tu verras..." au lieu de, "Tu seras..." Ainsi, je suis redevenu garçon heureux. Avec un peu d’arrogance en écoutant la soeur et sa tirade, j’ai pensé que je possédais maintenant une connaissance très spéciale du futur. A un niveau personnel, j’ai simplement décidé de tout oublier dans l’espoir que cet évènement disparaîtrait de ma vie. Un bien beau rêve
Tout est resté à la normal durant le mois suivant et je suis retourné à la routine d’un enfant de neuf ans. Un jour, en examinant mon manuel de classe où le triumvirat du Père, du Fils et du Saint Esprit formait un triangle, le mot "Saint-Esprit" se souleva de la page. Aucun message cette fois, mais j’ai senti une présence et une message. Alors, c’est le Seigneur et Ses saints avec qui j’ai affaire! Et bien, je suis bien ennuyé maintenant. Tout ceci devrait sûrement s’en aller et cesser de se produire.
Un peu plus tard, comme j’écoutais une leçon sur la révolution Américaine et comment Jefferson avait été bien reçu en France, la voix a murmuré, "Et tu seras une grosse affaire en France." Je me suis demandé pourquoi, puisqu’il me semblait clair que mon séjour serait de plus longue durée qu’une vacance. C’est alors que j’ai deviné ; un ambassadeur. "encore plus important!", me répondit la voix. Une autre fois, en jouant avec un ami dans le sous-sol de notre maison, la voix m’interrompit, "Il travaillera pour toi." Puisque je n’avais aucune idée à 9 ans de ce que je ferais de ma vie, nous continuâmes nos jeux et de telle façon s’est terminée cette rapide leçon. Dès lors, au moment, je n’ai dit mot à personne. Je n’ai révélé ce fait à mon ami qu’en 1995.
Ainsi, si vous lisez le Quatrain 9.66, vous pouvez voir une partie de la réponse dans le nombre lui-même puisqu’en 1966, à l’issue de ma première rencontre avec mon professeur/tourmenteur, j’avais 9 ans. Je suis le premier-né de ma famille et le reste du quatrain explique ce qui suit. Ma pauvre maîtresse d’école, à cause de ce qui m’avait été dit, je la submergeais de questions à propos de la Bible et de la création, espérant apprendre tout ce qu’elle savait sur ces sujets. Ses réponses vagues ne me satisfaisaient jamais et je me suis mis à insister pour qu’elle soit le plus spécifique possible, ce qui commença à l’ennuyer énormément. Au début du printemps, elle en avait eu assez et nous ne nous entendions plus, mais elle m’avait impressionné avec sa compréhension de la Bible. Durant une de nos discussions, je lui ai demandé ce qui était arrivé à Marie Madeleine et elle m’a répondu qu’elle s’était simplement évanouie de l’histoire et que rien n’avait été entendu d’elle depuis ce temps. J’ai ressenti un picotement qui m’amena à enregistrer cette réponse en entreposage primaire quoique la raison ne m’ait été révélée qu’à Thanksgiving de 1995, alors que j’ai compris qu’elle était une partie de la clef pour ma compréhension de la première leçon, je la rencontrais encore durant mon voyage en France en 2001.